Le Contournement Ouest de Montpellier

Valoriser les accès au réseau multimodal pour réduire le trafic routier vers le centre urbain de Montpellier

MÉTROPOLE, MAIRIE DE SAINT JEAN DE VÉDAS...

4 voies + 2 voies Bus en bande d’arrêt d'urgence !!! et autres: transformer la route départementale RD132 en une 2x2 voies, avec des voies latérales de desserte locale

La partie centrale du projet  consiste en un aménagement sur place de 3 sections de routes métropolitaines :

1.  la RM132 actuellement à 2x2 voies, sur une longueur de 1 700 m ;
2.  la RM132E2, qui sera élargie à 2x2 voies avec rectifications des tracés en plan et profil en long, sur une longueur de 2 630 m ;
3. la RM612, qui sera élargie à 2x2 voies avec également création de voies de desserte latérales, sur une longueur de 1 700 m.

Trois échangeurs sont prévus dans cette partie centrale :

1.  le diffuseur de Gennevaux (ou échangeur avec la route de Laverune RD5) ;
2.  le diffuseur du Rieu Coulon (ou échangeur avec la RD613) ;
3.  le demi-diffuseur de Bellevue (ou demi-échangeur avec la RD132 orienté vers le nord). 

 source Les Riverains du Com

Avis délibéré n° 2024-122 du 15 mai 2025

À l’ouest de Montpellier, les liaisons entre l’A 750 et l’A 709 utilisent des boulevards urbains quotidiennement saturés. Le projet de contournement ouest de Montpellier (COM) vise à aménager des axes routiers existants, pour créer une route à deux fois deux voies d’environ 6 km, reliant ces deux autoroutes.

L’infrastructure doit contribuer à la fluidité de la circulation, à la séparation des trafics locaux et de transit, à un meilleur accès au réseau multimodal. Le projet initialement sous maîtrise d’ouvrage de l’État a été déclaré d’utilité publique en 2021 ; il est désormais sous maîtrise d’ouvrage de la société des autoroutes du sud de la France (ASF, groupe Vinci Autoroutes), par extension du réseau qui lui est concédé. Le dossier est présenté pour l’obtention des autorisations nécessaires à sa réalisation.

Les secteurs traversés sont pour partie urbanisés, mais comprennent également des espaces agricoles et forestiers qui constituent une coupure d’urbanisation écologiquement importante. Les deux cours d’eau en présence (la Mosson et le Rieu Coulon) et leurs ripisylves abritent des habitats et espèces de grand intérêt. Ce sont des corridors de continuité écologique.

L’évaluation environnementale actualisée est globalement bien traitée, claire, lisible et souvent de qualité. Cependant elle n’a pas été actualisée sur certains aspects importants, en particulier l’étude des trafics (alors que les éléments de contexte ont changé et que des données plus récentes sont disponibles), déterminante pour l’appréciation de plusieurs incidences ; de plus l’approche des émissions de gaz à effet de serre induites par le projet est confuse et ne comporte que très peu de mesures pour les éviter, réduire ou compenser. L’analyse des coûts et avantages collectifs, spécifique aux infrastructures de transport, n’a pas non plus été actualisée.

Des évolutions sont enregistrées par rapport au projet initial, en particulier la traversée de la vallée de la Mosson en viaduc et non en remblai, ce qui est positif pour la préservation du lit majeur du cours d’eau, les milieux naturels, la prévention des inondations.

En revanche, si les voies réservées aux transports en commun sont désormais plus étendues, la vitesse autorisée apparaît plus importante que ce qui était prévu dans les engagements associés à la déclaration d’utilité publique, sur la partie sud du tracé, alors qu’elle est plus urbanisée, et par ailleurs les dispositions pour développer le report modal et appréhender le risque de trafic induit par la création de l’infrastructure restent très peu précises.

Pour l’Ae, les principaux enjeux environnementaux du projet sont les suivants :

• les continuités écologiques ;
• la pollution de l’air et la santé humaine, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ;
•  les nuisances sonores ;
•  la qualité des eaux superficielles et souterraines ;
•  les risques d’inondation ;
•  les milieux naturels notamment ceux associés aux cours d’eau (ripisylves, habitats de certaines espèces d’oiseaux, de chiroptères et d’insectes) ;
•  l’artificialisation des sols, en prenant en compte les effets cumulés et induits avec les projets en présence.

28 juillet 2025 à 9h00 au vendredi 29 août 2025 à 17h00

Info sur l'enquête publique