La résilience est devenue évidente avec la periode du Covid-19 et l'incapacité publique face à cette crise. Depuis on en parle de plus en plus souvent : « Il faut être résilient ! ».
C'est donc la capacité d’une communauté de continuer à fonctionner et à se développer et s’épanouir suite à une crise ou catastrophe.
Le développement durable permet de limiter certains effets mais il n'aborde pas ce type d’action.
Au niveau d'une commune quels sont les premières questions à se poser?
- que faire en cas de coupure de plusieurs jours de l alimentation électrique ou du réseau d'eau?
- que faire si les supermarchés ne sont pas livrés ?
- que faire si une conflit bloque nos approvisionnements essentiels ?
- que faire si une pandémie bloque une partie de l'activité economique ?
L'Etat préconise le kit d'urgence pour les premières 72 heures !
Coupures d’électricité, de gaz et d’eau courante, routes impraticables… lorsqu’une catastrophe majeure survient, les premières 72 heures sont souvent les plus éprouvantes. Ce kit préparé à l’avance vous permettra de rester chez vous plus sereinement dans l’attente des secours. Il vous sera aussi très utile en cas de départ précipité.
Et ensuite !
il faut donc connaitre en premier lieu les capacités à long terme de saint jean de védas. Quelques informations sont disponibles avec la simulateur Crater :
Exemple de résilience alimentaire appliquée à saint jean de védas :
- Si les besoins sont calculés pour un groupe de personnes soit (150 enfants, 150 adultes, 150 personnes âgées) notamment créches, résidence personnes agées... en considérant un régime diminuant de moitié des produits animaux et une diminution du gaspillage de 50 %.
- Les surfaces agricoles nécessaires sont de 31 hectares agricoles sont théoriquement nécessaires pour satisfaire les besoins alimentaires de la population choisie sur les 97 hectares de la surface agricole actuelle soit 0,5 hectares pour les légumes, 3 hectares pour les fruits, 7 hectares pour les céréales et 21 hectares pour l'élevage
- 1 emploi direct sera généré dans cette situation pour nourrir 450 personnes pour chaque activité.
- Les impacts écologiques de cette exemple donne -45% de réduction de co2 par personne, + 5% de destruction en biodiversité par hectare, -45 % par personne de pollution de l'eau et -40% de consommation d'eau par personne, une empreinte au sol de -45% par personne
Tout cela reste une estimation en fonction du besoin recherché et de la surface disponible agricole. Bien entendu, la résilience intègre une vision avec les communes agricoles voisines.