D'un territoire aménagé par des communes départementales à un réseau de métropoles européennes mondialisées
1 ) Une France des métropoles européennes
Reliées en réseau, les métropoles sont aussi en concurrence entre elles. La compétition entre ces diverses métropoles pour attirer le plus d’investissements possibles a parfois généré la formule du « moins-disant » (fiscal, social ou encore environnemental). Les conséquences de cette concurrence est par essence même en totale opposition avec une politique de développement durable. L'essentiel des transports se fait par la route (88 % des flux de passagers, 86 % du fret)et le coût environnemental est élevé (pollution de l'air, dégradation des habitats naturels et des paysages). Les espaces ruraux sont oubliés et le transport en TGV est souvent d'un coût trop important pour certains qui ne peuvent donc profiter de ces nouveaux services.
2) On regroupe les régions autour de metropoles européennes
En 2014 dans le cadre d'un politique néolibérale de réduction des dépenses publiques et de redressement de la compétitivité de la France, le Président François Hollande et le Premier ministre Jean Marc Ayrault ont souhaité diminuer le nombre de régions en France métropolitaine, pour passer de 22 à 13 régions. Des régions donc moins nombreuses mais plus grandes afin qu'elles soient plus compétitives face aux autres régions européennes. Regrouper l’Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardenne et dans une moindre mesure, les fusions du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées ou de la Picardie avec le Nord-Pas-de-Calaisont suscité de vives réactions
3) En 2015 communes et départements perdent de nombreuses compétences